Sergio Perez va enfiler les gants à Imola en novembre 2025, au volant d’une Ferrari SF-23. Objectif clair: aider l’équipe américaine Cadillac à peaufiner sa préparation avant son entrée en F1 en 2026. Ce roulage sert de répétition générale, avec des procédures de course passées au crible et un collectif qui se rôde sur le terrain.
Pourquoi rouler en Ferrari SF-23
Sans monoplace maison à tester pour l’instant, l’équipe utilisera une Ferrari SF-23 dans le cadre du programme TPC. Ce dispositif permet d’enchaîner des simulations de course avec l’équipe au complet. Le but n’est pas la performance brute, mais la mise au point des procédures, des arrêts au stand et des réactions aux imprévus. À Imola, l’équipe pourra valider son organisation avant de se projeter vers Melbourne.
Un calendrier méthodique avant Melbourne
« Nous aurons quelques sessions d’essais en novembre », confirme Perez. Ces roulages serviront à travailler main dans la main avec les mécaniciens et les ingénieurs. Le Mexicain évoque aussi un programme qui débute dès janvier, avec l’ambition d’être « à 100 % » très tôt. Le fil conducteur est lisible: apprendre vite, répéter souvent, et fiabiliser chaque processus.
Depuis sa confirmation, Perez a multiplié les allers-retours entre le QG de Charlotte et la base de Silverstone. Il a enchaîné les séances au simulateur et les réunions techniques. Il confie apprécier une équipe qui « écoute, soutient et valorise ». Un état d’esprit essentiel pour transformer les essais en réflexes utiles le jour J.
Perez-Bottas, un duo à synchroniser
Perez formera l’ossature du line-up avec Valtteri Bottas. Les tests d’Imola permettront d’aligner les attentes, le langage commun et le rythme opérationnel. L’équipe a « besoin de pratique » avant ses débuts, rappelle le brief, et ces sessions sont pensées pour rôder la communication, éprouver les check-lists et caler les rôles de chacun.
Le contexte est particulier pour Perez, absent de son Grand Prix national pour la première fois depuis son retour au calendrier en 2015. Ce détour par Imola prend donc des airs de camp d’entraînement accéléré. Le calendrier s’intensifie, mais la méthode reste posée: travail collectif, simulations réalistes et retours d’expérience rapides.
En synthèse, ce test à Imola coche les cases d’une montée en puissance maîtrisée: exploitation d’une base connue, entraînement d’équipe et vision claire des priorités. De quoi aborder 2026 avec un cadre solide et des automatismes déjà rodés.

Commentaires