Au départ du Sprint à COTA, McLaren a vu ses deux voitures éliminées au premier virage. À chaud, Zak Brown a pointé du doigt Nico Hulkenberg, parlant d’« amateur hour ». Après avoir revu les images, il a nuancé et retiré cette accusation. L’épisode Zak Brown Hulkenberg rappelle combien la lecture d’un incident peut évoluer à froid.
Ce qui s’est passé au départ
Dans le tumulte du virage 1, les deux McLaren ont été mises hors course. Interrogé par Sky Sports, Brown jugeait alors que « Nico a percuté Oscar » et n’avait « rien à faire là », évoquant une touchette sur l’arrière gauche de Piastri. Lando Norris a résumé sa mésaventure ainsi: « Je me suis fait percuter ». Piastri, prudent, voulait « revoir » la séquence avant de trancher. Les mots étaient forts, l’instant brûlant.
Réactions et volte-face
Après plusieurs replays, Brown a rectifié: « Je pense avoir changé d’avis. Je ne peux pas vraiment mettre ça sur Nico ». De son côté, Hulkenberg a expliqué avoir laissé de la place à Fernando à l’intérieur, puis s’être retrouvé au contact lorsque Piastri a, selon lui, tourné « soudainement et agressivement ». Il a parlé d’un scénario « malheureux pour nous tous » et s’est satisfait d’apprendre que Brown avait modéré ses propos.
La direction de course a classé l’affaire en « incident de course ». Pas de coupable désigné, donc. Une ligne que prolonge Andrea Stella, tout en appelant les pilotes expérimentés à « un peu plus de prudence » lorsqu’ils se trouvent en bonne position. Une lecture mesurée, qui tranche avec la tentation du verdict immédiat.
Et maintenant pour McLaren
Chez McLaren, on se met en mode « reset ». Stella l’assure: l’équipe et les pilotes passeront l’action au crible « au bon moment », de manière collaborative. Norris confirme qu’un examen interne aura lieu, comme à Singapour. L’objectif est clair: comprendre sans s’enfermer dans le passé, avant la qualification et la course.
En somme, l’incident du virage 1 à COTA ne livre pas une vérité unique. La décision des commissaires, la mise au point d’Andrea Stella et la marche arrière de Brown esquissent un consensus: c’était serré, et l’emballement n’aide jamais. La séquence Zak Brown Hulkenberg rappelle qu’en F1, la meilleure analyse naît rarement dans la chaleur du moment.
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