Max Verstappen évalue ses chances de titre F1 2025 à « 50/50 ». À six week-ends de la fin, il compte 63 points de retard sur Oscar Piastri, avec encore 174 points en jeu. Le Néerlandais reste calme et pragmatique. Son message est clair: « tu gagnes ou tu ne gagnes pas ».
Verstappen, sérénité et méthode
Le triple champion en titre insiste sur le processus. Il dit ne pas trop y penser. Chaque week-end est une opportunité de maximiser la voiture. Être devant est plus agréable, reconnaît-il, mais l’approche reste la même. S’il ne gagne pas, « la vie continue ».
Verstappen souligne aussi l’apprentissage pour 2026. L’équipe veut mieux comprendre la voiture et capitaliser. « On ne repart pas de zéro », glisse-t-il. Cette discipline paie souvent sur la durée. Elle autorise des progrès constants et limite les erreurs coûteuses.
McLaren devant, l’avis d’Alonso
Fernando Alonso, double champion, voit un léger avantage pour les deux McLaren. Selon lui, leur avance aux points pèse. Le championnat se jouerait prioritairement entre eux. Mais il rappelle aussi la force de Verstappen.
Alonso parle d’un pilote « à un très haut niveau ». Il salue sa capacité à tirer le maximum d’une monoplace. Dominante, il empile les victoires. Moins performante, il arrache encore la bonne qualif, la bonne course, le bon duel. Si les points se resserrent avant la dernière manche, il pourrait redevenir « l’homme à suivre ».
Le vétéran cite même un précédent. En 2021, face à une Mercedes jugée plus performante, Verstappen avait fini par s’imposer à Abu Dhabi. Un rappel utile: l’inertie d’un championnat peut basculer tard, à condition d’exécuter sans faille.
Rumeurs et enjeux de fin de saison
Le contexte reste animé chez McLaren. L’un des pilotes ferait face à des « répercussions » après l’accrochage de Singapour. Interrogé sur une éventuelle préférence pour Lando Norris, Verstappen s’est montré détaché. « Ça ne me regarde pas », résume-t-il.
Sur la piste, la mathématique laisse la porte ouverte. Avec 174 points à distribuer, un déficit de 63 points reste attaquable. La clé sera de maximiser chaque relais, chaque arrêt, chaque stratégie. Côté McLaren, l’avantage points et rythme pourrait imposer une gestion fine du duo.
Rien n’est plié, mais rien n’est offert. Si Red Bull continue à apprendre et à optimiser, le suspense peut durer. Si McLaren garde sa marge et évite les frictions, la logique parlera. Verdict au fil des six rendez-vous. Pour Verstappen, c’est « 50/50 ». Pour la course au titre F1 2025, c’est tout le sel.
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