Antonio Filosa succède à Carlos Tavares chez Stellantis

Antonio Filosa succède à Carlos Tavares chez Stellantis

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La nouvelle est tombée et elle n’a surpris personne: Antonio Filosa, figure montante de l’industrie automobile, prend officiellement les rênes de Stellantis. Les spéculations allaient bon train depuis plusieurs semaines, mais cette fois, c’est confirmé. Entre ses succès dans les Amériques et son parcours impressionnant, l’Italien s’est imposé presque naturellement comme le successeur de Carlos Tavares.

Un parcours solide pour diriger un géant

À 52 ans, Antonio Filosa affiche un CV qui force le respect. Il n’a pas seulement assuré la direction de Fiat Chrysler en Amérique latine et remonté la pente difficile pour Jeep aux États-Unis, il a aussi prouvé son agilité stratégique dans des marchés complexes. Résultat: le groupe s’est offert une remarquable vitalité sur le continent américain, devenant une véritable « cash machine » pour Stellantis. Cette expérience sur le nouveau continent lui confère une vision internationale et une redoutable capacité d’adaptation. Difficile de ne pas voir en lui l’homme de la situation pour un groupe aux quatorze marques, réparties sur plusieurs continents.

Une italianisation de la gouvernance qui interroge

Ce choix fait toutefois grincer quelques dents. D’un côté, la nomination d’un Napolitain après des tensions entre Carlos Tavares et le pouvoir italien devrait apaiser les relations avec Rome. Mais cette désignation souligne aussi la montée en puissance de l’Italie au sein du groupe. Car, au-delà de Filosa, c’est aussi John Elkann, héritier de la dynastie Agnelli et président du conseil d’administration, qui supervise la galaxie Stellantis. Les responsables français, autrefois aux avant-postes, se retrouvent aujourd’hui relégués à des rôles secondaires. Forcément, la famille Peugeot garde une prudente distance.

John_Elkann

Quelles perspectives pour les marques françaises ?

La question se pose naturellement: Peugeot, Citroën, DS ou même Opel risquent-elles d’être éclipsées par la « belle italienne » ? Pour l’heure, rien ne démontre une mise à l’écart, même si le redressement des marques américaines (Jeep, Dodge, Ram, Chrysler) reste une priorité. Et Fiat règne en maîtresse sur l’Amérique du Sud, protégée par un solide soutien politique. Quant à Maserati et Lancia, leur destin sera sans doute discuté prochainement. Les marques françaises, elles, devront rester vigilantes pour peser dans la future stratégie. Verdict après la prise de fonction officielle de Filosa, dès le 23 juin.

Ce changement d’ère ouvre un chapitre, et promet des débats passionnés sur l’identité européenne du groupe. Comme toujours chez Stellantis, l’équilibre entre héritages nationaux et intérêt mondial n’a jamais été aussi stratégique.

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Publié par Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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