Subaru passe à la vitesse supérieure avec son tout nouveau SUV électrique baptisé Trailseeker. Pensé avant tout pour séduire la clientèle américaine avide de grands modèles costauds, il est positionné au-dessus du Solterra déjà disponible chez nous. Mais ce géant des routes, tout en électrons, a-t-il de quoi chambouler la donne en Europe ? Jetons un œil passionné et critique sur ses atouts, limites et ambitions.
Un gabarit impressionnant et un style familier
Ce qui frappe d’emblée, c’est la taille généreuse du Subaru Trailseeker: 4,84 mètres de long, presque un paquebot familial. Il repose sur la même plateforme que le Solterra, dont il reprend l’esprit massif et l’habitacle spacieux. Le style est dans la continuité, avec des lignes robustes, un avant affirmé et une planche de bord sobre, presque identique à celle de son petit frère mais avec plus d’aise pour les jambes et les bagages.
Sous le capot: puissance électrique au rendez-vous
Côté mécanique, Subaru muscle son jeu: le Trailseeker promet « environ » 380 chevaux grâce à sa configuration bimoteur. C’est mieux que les 343 chevaux de la version la plus musclée du Solterra restylé. Seul bémol: il conserve la batterie de 74,7 kWh, ce qui devrait limiter l’autonomie. Pour un SUV électrique aussi grand, atteindre les 500 km serait un exploit; Subaru garde encore le silence sur ce point.
Un cousin Toyota dans les cartons et une cible américaine affirmée
Ce Trailseeker n’est pas qu’un Subaru: un « clone » Toyota verra aussi le jour, preuve que l’alliance des deux marques s’intensifie dans le segment électrique. Mais, entre nous, il y a peu de chances de voir ce mastodonte arpenter nos routes françaises. Subaru vise clairement le marché des États-Unis, là où les gros volumes et la puissance font recette, même si le tout électrique peine encore à y détrôner l’hybride ou l’essence.
Pour résumer, le Subaru Trailseeker incarne l’offensive « XXL » du constructeur nippon dans le monde du SUV électrique, sans pour autant convenir totalement à nos petites routes européennes ni à nos habitudes. Mais entre prix (espéré compétitif) et polyvalence, il pourrait bousculer les Kia EV9 et Hyundai Ioniq 7… à condition d’oser s’aventurer sur notre continent !
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