Avec l’arrivée du règlement F1 2026, beaucoup imaginent Red Bull en difficulté face aux motoristes historiques. Pourtant, Helmut Marko se montre serein et revendique même un « grand avantage » pour son équipe. De la nouvelle motorisation à la gestion de l’énergie en piste, le clan Red Bull assume un optimisme mesuré mais clair.
Un bouleversement total en Formule 1 en 2026
La saison 2026 marquera une rupture nette en Formule 1. Les monoplaces seront plus petites, plus étroites et plus légères, le DRS disparaîtra et un onzième team rejoindra la grille. À cela s’ajoute une toute nouvelle motorisation hybride, avec de fortes attentes sur la partie électrique et la gestion de l’énergie.
Au cœur de ce changement, Red Bull Ford Powertrains a choisi de produire son propre moteur. Une décision audacieuse, face à des constructeurs qui disposent de dizaines d’années d’expérience. Dans le paddock, certains s’attendent donc à des débuts compliqués pour Red Bull au premier semestre 2026, la courbe d’apprentissage pouvant être particulièrement raide.
L’« avantage » selon Helmut Marko
Interrogé par Motorsport.com, Helmut Marko assure pourtant que Red Bull est « satisfait en interne » de la progression du bloc 2026. Il rappelle toutefois qu’aucune équipe ne connaît vraiment les chiffres des autres, que ce soit pour le moteur thermique, le carburant, les batteries ou le châssis.
Pour Marko, le véritable « grand avantage » de son équipe ne se trouve pas seulement dans la technique, mais dans le cockpit. Il insiste sur l’importance d’un pilote capable de gérer intelligemment la puissance de la batterie, tout en restant extrêmement rapide. Selon lui, Red Bull dispose d’un pilote réunissant précisément ces qualités, capable de réfléchir en roulant et d’optimiser l’énergie tour après tour.
Une technologie complexe mais sur les rails
Du côté de l’ingénierie, Paul Monaghan ne minimise pas la tâche. Résumer la future motorisation 2026 en deux mots, c’est pour lui « énorme » et « beaucoup ». Il explique que certains éléments sont déjà figés, avec des moteurs en production et de grandes parties de la voiture également lancées en fabrication.
Monaghan souligne aussi la difficulté de faire tourner une voiture de manière fiable en simulation. Malgré tout, l’objectif reste d’être prêt pour les essais privés de Barcelone prévus fin janvier, comme l’ensemble du plateau. Il reconnaît que 2026 sera une véritable ascension pour tout le monde, sans résultat garanti d’avance.
Reste une conviction forte côté Red Bull: l’équipe pense pouvoir être compétitive dès l’an prochain, avec une bonne voiture, un bon moteur et des pilotes de haut niveau. Le règlement F1 2026 ouvre un champ d’inconnu, mais aussi une opportunité majeure pour ceux qui sauront le mieux exploiter la nouvelle donne technique.
En résumé
Face au défi du règlement F1 2026, Red Bull oscille entre prudence et confiance. La technologie est complexe, la concurrence expérimentée, mais Marko et Monaghan insistent sur une préparation solide et un atout majeur au volant. Le verdict appartiendra à la piste, mais la base affichée par l’écurie anglo-autrichienne semble déjà prometteuse.

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