En décrochant le titre lors du final d’Abu Dhabi, Lando Norris devient enfin champion du monde de F1 2025, au terme d’une course moins explosive que prévu mais tendue sur le plan stratégique. Pendant que Max Verstappen s’envole vers la victoire en piste, le pilote McLaren gère avant tout un enjeu bien plus lourd que les 58 tours du soir émirati.
Un final sous haute tension mais sans chaos
Dès les premiers tours, le scénario se met en place: Verstappen prend les devants, Piastri déborde un Norris un peu hésitant, et le suspense se déplace rapidement du duel pour la victoire vers la bataille pour le titre mondial. L’important pour le Britannique est clair: rester dans le top 3, éviter l’erreur au départ, ne pas se faire piéger par une stratégie ratée ou un souci de hauteur de caisse.
Le contexte rappelle forcément le traumatisme d’Abu Dhabi 2021, cité dans le texte comme un repoussoir absolu. Cette fois, pas de Safety Car controversée ni de décision de dernière minute qui redistribue les cartes. Les risques existent pourtant: probabilité de neutralisation, difficultés de dépassement, gestion des track limits, sans oublier des pilotes comme Alonso, Leclerc ou Antonelli qui ont leurs propres objectifs et ne comptent pas s’effacer pour laisser passer les prétendants au titre.
Stratégies pneus au cœur du duel
Dans ce final, la stratégie pneumatique joue un rôle clé. Pirelli annonce deux options à un arrêt comme les plus rapides, avec un choix entre départ en medium puis passage au hard, ou l’inverse avec un final en soft plus performant. Le tout dans un contexte où les dépassements restent compliqués, ce qui rend chaque décision de stand encore plus cruciale pour un prétendant au titre comme Norris.
McLaren choisit de scinder les stratégies entre ses deux pilotes, tandis que Red Bull mise notamment sur deux trains de mediums neufs pour Verstappen. Piastri et Norris disposent chacun de deux trains de durs neufs, un avantage potentiel sur la durée, surtout si la dégradation reste contenue comme le laisse penser l’analyse de Pirelli. Dans ce jeu d’échecs, le but de Norris n’est pas de battre Verstappen sur la piste, mais de verrouiller les points nécessaires pour ce titre de champion du monde F1 2025.
Un champion mérité au terme d’une saison basculée l’été
Le texte le rappelle avec lucidité: malgré le baroud d’honneur de Verstappen, le championnat s’est joué plus tôt dans l’année. Le Néerlandais paie une période estivale moins fructueuse, tandis que la baisse de forme récente de Piastri lui coûte cher dans la lutte finale. Norris, lui, n’a plus qu’à finir le travail en évitant la faute et les pièges d’un dernier Grand Prix toujours particulier.
Au drapeau à damier, le bilan est clair: Verstappen gagne la course, mais c’est bien Lando Norris que l’on inscrit au palmarès des champions du monde. Un final sans scandale, sans artifice, où la dramaturgie vient davantage de la tension stratégique que du chaos en piste. De quoi offrir à Norris un premier sacre solide, construit sur la durée, et à la discipline une conclusion plus apaisée que celle de 2021.
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