Selon Sportico, Toto Wolff envisagerait de céder environ 5% de sa participation dans l’écurie Mercedes en Formule 1. L’opération placerait la valorisation de l’équipe à un niveau supérieur à celui annoncé pour McLaren en septembre, tout en restant dans un cadre de gouvernance stable.
Ce que l’on sait à ce stade
Le projet porterait sur une part minoritaire, sans changement de gouvernance selon l’équipe. Les trois partenaires resteraient engagés dans la réussite du programme F1 de Mercedes-Benz. Wolff détiendrait un tiers de l’écurie, tout comme Mercedes et INEOS, et continuerait à la fois comme CEO et team principal.
Contactée, l’écurie n’a pas souhaité commenter davantage, insistant seulement sur la stabilité de la structure. Les raisons précises de cette cession potentielle ne sont pas indiquées. À ce stade, il s’agit d’un mouvement capitalistique circonscrit, sans signal de bouleversement opérationnel.
Enjeux et comparaison dans le paddock
Si elle se concrétise, la transaction impliquerait une valorisation supérieure à celle communiquée pour McLaren après son changement de structure en septembre. Le message adressé au marché reste clair: Mercedes F1 conserve un statut d’actif premium. La montée en puissance de la valeur est notable depuis l’entrée de Toto Wolff en 2013, puis avec l’arrivée d’INEOS en 2022.
Pour les observateurs, un relâchement partiel de la participation peut répondre à des objectifs de liquidité, de diversification ou de recalibrage d’exposition. Ici, la priorité visible demeure la continuité sportive et managériale. Autrement dit, un ajustement de capital n’implique pas un changement de cap sur la piste.
Repères sportifs et trajectoire
Avant Mercedes, Toto Wolff a été actionnaire de Williams. Il rejoint Brackley en 2013, juste avant le grand basculement réglementaire de 2014. L’équipe était alors en plein essor, après que Ross Brawn a recruté Lewis Hamilton au sein des Flèches d’Argent.
La suite, on la connaît: Hamilton empile six titres pilotes avec l’équipe, et Nico Rosberg en ajoute un autre. Cette dynamique sportive a soutenu la valeur de l’écurie et crédibilisé sa gouvernance. Une cession limitée de parts, si elle survient, s’inscrirait donc dans une continuité plus que dans une rupture.
À retenir
En résumé, Mercedes explore un possible ajustement capitalistique avec une cession d’environ 5% par Toto Wolff. La gouvernance resterait stable et l’attrait de l’actif se compare favorablement à celui de McLaren. Les raisons exactes ne sont pas détaillées, mais le volet sportif et managérial demeure au centre.

Commentaires