Pourquoi le scandale des airbags Takata refait surface en France

Pourquoi le scandale des airbags Takata refait surface en France

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L’affaire des airbags Takata connaît un nouveau rebondissement: quatre géants de l’automobile, BMW, Mercedes, Toyota et Volkswagen, sont désormais poursuivis en France. Cette fois-ci, l’association UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme et les accuse de pratiques commerciales trompeuses et de mise en danger délibérée de la vie d’autrui. Difficile d’en parler sans mesurer l’ampleur du choc dans le milieu automobile. C’est une crise qui n’en finit plus de provoquer la colère des automobilistes… et la mienne !

Retour sur le scandale Takata et ses dangers

Pour ceux qui ne connaissent pas encore bien le sujet, Takata était un fournisseur japonais d’airbags. Un défaut de conception sur des millions de modules provoque, avec le temps, une explosion incontrôlée du système propulseur, projetant des fragments métalliques dans l’habitacle. Une chaleur et une humidité élevées détériorent plus vite le nitrate d’ammonium contenu dans la cartouche. Le risque ? Des blessures graves, voire des décès, parfois lors de simples accrochages. Citroën fait figure d’exception en France: la marque a assumé et accéléré le remplacement massif de ses airbags, dépassant les 4 000 interventions quotidiennes.

Des mesures tardives et incomplètes

Ce que reproche aujourd’hui UFC-Que Choisir, c’est la lenteur et le manque de clarté des rappels. Si Citroën est souvent pointé du doigt, c’est aussi parce qu’il est le seul à communiquer franchement. Pour les autres, l’inquiétude grandit: le ministère des Transports recense encore 2,3 millions de véhicules à réparer en France. Pire, les autres marques n’ont pas toutes appliqué le stop-drive, cette mesure d’immobilisation totale des véhicules concernés, avant les injonctions du printemps dernier. Toyota, Lexus, Mercedes, BMW, Volkswagen, Seat ou encore Subaru sont désormais sous le feu des projecteurs. Certains modèles auraient même été équipés d’airbags Takata jusqu’en 2020 ! Inadmissible…

Ce que cela change pour les automobilistes

Là où le bât blesse, c’est que le danger est connu depuis plus de dix ans. Pourtant, selon l’UFC, les constructeurs incriminés auraient attendu la pression médiatique ou réglementaire pour réagir. Pour tout propriétaire de voiture potentiellement concernée, la vigilance est essentielle: consultez immédiatement la liste officielle des modèles à risque et répondez sans délai aux convocations de votre concessionnaire.
Mon conseil: même en l’absence de courrier, contactez votre garage si vous avez un doute. En France, la transparence reste à améliorer, mais la sécurité doit primer sur l’image de marque.

Vers une transparence accrue ?

L’UFC-Que Choisir réclame désormais une commission d’enquête parlementaire, afin de démêler responsabilités industrielles et carences administratives. Un signal fort adressé à un secteur automobile qui doit, à tout prix, replacer la sécurité au cœur de ses priorités.
En attendant, pour les passionnés (et les autres), rester à l’écoute des rappels reste indispensable pour rouler sereinement.

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Publié par Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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