Au Grand Prix des États-Unis sur le Circuit of the Americas, Max Verstappen s’impose au terme d’une course rythmée par la gestion des pneus et un vent gênant. Lando Norris et Charles Leclerc ont offert une belle résistance, mais la cadence du Néerlandais, alliée à une stratégie sûre, a fait la différence. La fenêtre stratégique était large, et cela s’est vu du départ à l’arrivée.
Le scénario de la course
Le départ est animé. Propulsé par ses softs, Leclerc déborde Norris et met la pression sur Verstappen, leader au premier virage. Le champion s’échappe ensuite dans le secteur sinueux. Derrière, Russell perd des places, tandis que le peloton s’étire sous un ciel clair mais avec du vent traître.
Un VSC intervient après un contact entre Sainz et Antonelli au virage 15. Le premier s’arrête, le second repart en queue de peloton. Repartie lancée, Norris harcèle Leclerc mais bute à plusieurs reprises, sous la menace d’un drapeau noir et blanc pour limites de piste. Au tour 21, il le passe enfin au virage 12 et vise alors l’écart avec la Red Bull de tête.
Stratégies pneus et rythme
Le casting pneus est varié. La majorité s’élance en mediums, Leclerc, Bortoleto et Stroll tentent les softs, Ocon, Albon et Hadjar misent sur les hards. Pirelli voyait plusieurs plans viables: un arrêt medium-hard ou deux arrêts en soft/medium. L’option medium-soft unique était jugée trop risquée.
Verstappen prolonge son premier relais, puis chausse des softs pour finir et garde la main. Norris doit s’arrêter après un blocage, ce qui le replace derrière. Hamilton et Piastri passent en softs dans le dernier tiers. Les avertissements pour limites de piste pleuvent, et Antonelli signe même un meilleur tour. Le tout sur un asphalte irrégulier, générateur de micro-glisses et de surtension thermique.
Quelles conséquences au championnat
L’arrivée se joue sans suspense pour la gagne: Verstappen l’emporte, Norris prend la P2 après avoir repris Leclerc, P3. Hamilton termine devant Piastri malgré une crevaison en fin de course, Russell suit. Cette moisson rapproche le Néerlandais au classement: il revient à 40 points de Piastri et à 26 de Norris.
Côté McLaren, la question de la stratégie d’équipe refait surface. Norris enchaîne les podiums, mais Piastri, malgré un creux récent, compte davantage de points et de victoires selon le bilan du jour. À quelques jours du Mexique, Woking devra optimiser l’exécution et la gestion des risques. Synthèse: au Grand Prix des États-Unis, la victoire s’est jouée sur la discipline pneumatique, la propreté dans les limites de piste et un rythme constant.
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