GP de Sao Paulo: les pneus Pirelli font leur choix

GP de Sao Paulo: les pneus Pirelli font leur choix

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Le Grand Prix de Sao Paulo arrive avec un format Sprint et une question clé: quels pneus Pirelli pour dompter Interlagos. Pirelli opte pour les C2, C3 et C4 en dur, medium et tendre. C’est un cran plus dur que le trio utilisé l’an passé, pour maîtriser l’usure et, peut-être, relancer l’intérêt du tendre.

Composés plus durs, usure sous contrôle

Lors des roulages du vendredi et du samedi l’an dernier, la piste refaite montrait une surface très lisse, moins abrasive mais encore bosselée. Résultat: forte usure et graining marqué sur l’arrière. En réponse, Pirelli arrive avec des gommes plus dures. L’objectif est clair: prolonger la vie en piste, au bénéfice des relais et du rythme en course.

Si les conditions se rapprochent de celles observées, l’asphalte vieilli pourrait mieux accepter ces choix. Les pneus Pirelli annoncés plus résistants que la gamme 2024 doivent limiter la dégradation. Le tendre pourrait même entrer en jeu au-delà des seules qualifications Sprint, à condition que la fenêtre de fonctionnement soit au rendez-vous.

Météo capricieuse et stratégie Sprint

Le précédent rendez-vous brésilien a rappelé l’imprévisible météo locale. Qualifications avancées, départ sur intermédiaires, puis drapeau rouge à mi-course sous des pluies plus fortes. La relance s’est faite à nouveau en intermédiaires, avec de rares jeux neufs encore disponibles. La gestion du stock de pluie reste donc un paramètre crucial.

En conditions sèches, les données de la veille suggéraient qu’un deux-arrêts offrait le meilleur compromis temps de course/gestion. Interlagos multiplie les opportunités de dépassement, mais aussi les risques de Safety Car. Le format Sprint ajoute une couche stratégique: moins de temps de réglages, plus d’importance accordée à la lecture de la piste et au choix des fenêtres d’arrêt.

Interlagos, circuit à part et clin d’œil couleur

Long de 4,309 km, Interlagos déroule 71 tours dans le sens antihoraire. Ses 15 virages imposent des charges latérales et longitudinales plutôt équilibrées entre l’avant et l’arrière. La piste reste bosselée, bâtie sur un sol peu stable, ce qui complique les réglages et la gestion des pneus sur la durée.

Côté style, Pirelli cultive une histoire haute en couleurs. En 1986 à Rio, Benetton monta des flancs intégralement colorés, rupture totale dans un monde alors tout noir. Depuis le retour de Pirelli en 2011, les marquages blanc, jaune, rouge identifient les composés. Un arc-en-ciel de sept teintes a même existé en 2018, avant le retour à la simplicité.

En synthèse, des pneus Pirelli plus durs pour contenir l’usure, une météo souvent changeante et un format Sprint qui resserre les marges. La clé du week-end brésilien tiendra dans la lecture de la piste, le timing des arrêts et la discipline sur la dégradation.

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À propos de l'auteur

Louis

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